Madrid o Lima ?*
C'est le grand suspens de cette fin d'année 2009... Recevrais-je une réponse positive de l'ONU pour ce stage payé d'un an au Pérou, ce qui signerait mon départ direct, sans y réfléchir ne fusse qu'un tiers de seconde? Ou devrais-je me "contenter" d'un stage de trois mois à Madrid avec bourse ? (enfin, quand je dis me contenter, c'est juste qu'à coté d'un an et ONU, trois mois et Acsur Las Segovias, ça fait nettement moins bien mais si ce sera tout aussi chouette sans doute).
Bref. Le point commun entre les deux, c'est tout d'abord des stages dans la coopération et la sensibilisation aux questions de développement. Et puis surtout les stress entourant LE départ. Parce qu'au delà de l'aspect existant et enivrant d'un départ à l'étranger comme ça, y a quand même un sacré paquet d'embûches. Que je jauge nettement mieux qu'il y a un an, quand je suis partie en Service Volontaire Européen le sourire aux lèvres et qu'une fois dans l'avion, le stress m'a envahit, genre Merde, ça y est, ce coup-ci je suis partie pendant neuf mois. Toute seule. Et même si c'est ce que tu veux ab-so-lu-ment, l'arrivée c'est quand même le grand plongeon dans l'inconnue et les premières semaines, ben, on a parfois l'impression qu'on va jamais arriver à remonter à la surface.
Revenons à nos moutons. Les stress pour Madrid sont de l'ordre plutôt logement ! Après une vingtaine d'heures d'autobus, si je pouvais être assurée d'avoir un endroit où pouvoir me laisser choir (après avoir affronté le métro avec entre 20 et 30 kg de bagages sur le dos), ça me rassurait vachement... bon là je suis en passe d'avoir une quasi certitude d'appart' et en tout cas l'offre d'un couch pour quelques jours, le cas échéant. C'est rassurant. Autre stress, c'est surtout la question de l'après. Parce qu'après trois mois de stage, il faut voir les choses en face, ce sera sans doute retour à la case Belgique et recherche d'emploi. Pas folichon tout ça...d'autant qu'il faudra sûrement gérer à nouveau la déprime post-retour. Bien sûr, une fois là-bas, si j'en ai l'occasion/le temps, je me démenerais pour essayer de décrocher un job...mais la situation économique étant pire qu'en Espagne, faudrait pas trop se leurrer non plus...même si je parle trois langues.
Quant à Lima, je me tracasse moins pour la question logement...Etant donné qu'on a droit à une indemnité d'installation, je me dis qu'au pire quelques jours dans une auberge de jeunesse, c'est du domaine du possible. Non? Le plus gros stress, c'est quand même un an dans un environnement culturel et social complètement différent (déjà, l'Espagne ça a pas toujours été facile, alors le Pérou...). La question des relations sociales aussi. De vivre un an sans visites de la famille/amis restés en Belgique. Ben vui, mes neuf mois de SVE, j'ai reçu la visite de mes parents, de ma marraine et je suis rentrée une dizaine de jours en Belgique. Là, je pense que les retours et les visites, je peux oublier...
Mais bon... le big avantage de Lima, c'est quand même un an sans se tracasser de questions de boulot/argent. Et une expérience en béton pour le CV... Son gros désavantage c'est le flou quand à la date du verdict. Pour le 31 au plus tard, si c'est positif. Jusqu'au 8 janvier si c'est négatif. Sans doute pour pallier la possibilité de refus des candidats. Sauf que moi ça m'arrange pas, vu que je suis sensée commencer mon stage à Madrid le 11 janvier et qu'il faudrait arriver une tite semaine avant pour les problèmes d'appart' et de répérages trajets. Et pourquoi, j'ai deux projets comme ça si proche ? Pcq la sélection de l'ONU a commencée en septembre et que raisonnablement je pensais savoir quoi d'ici la mi-décembre au plus tard. Perdu, Mariposa. Et que Madrid, c'est un stage qu'on m'a refusé pour 2009, puis accepté pour 2010 et que j'allais pas pos-poser à nouveau en l'attente d'une possible bonne nouvelle de l'ONU. Je peux pas non plus constamment attendre telle ou telle date butoir pour avancer dans ma vie, non ?!
Bon, et maintenant que j'ai bien gambergé, y a plus qu'à attendre le verdict...pour le 31 au plus tard, si c'est positif (quoique si c'est positif, ça arrivera sans doute un peu avant...j'espère!).
Bref. Le point commun entre les deux, c'est tout d'abord des stages dans la coopération et la sensibilisation aux questions de développement. Et puis surtout les stress entourant LE départ. Parce qu'au delà de l'aspect existant et enivrant d'un départ à l'étranger comme ça, y a quand même un sacré paquet d'embûches. Que je jauge nettement mieux qu'il y a un an, quand je suis partie en Service Volontaire Européen le sourire aux lèvres et qu'une fois dans l'avion, le stress m'a envahit, genre Merde, ça y est, ce coup-ci je suis partie pendant neuf mois. Toute seule. Et même si c'est ce que tu veux ab-so-lu-ment, l'arrivée c'est quand même le grand plongeon dans l'inconnue et les premières semaines, ben, on a parfois l'impression qu'on va jamais arriver à remonter à la surface.
Revenons à nos moutons. Les stress pour Madrid sont de l'ordre plutôt logement ! Après une vingtaine d'heures d'autobus, si je pouvais être assurée d'avoir un endroit où pouvoir me laisser choir (après avoir affronté le métro avec entre 20 et 30 kg de bagages sur le dos), ça me rassurait vachement... bon là je suis en passe d'avoir une quasi certitude d'appart' et en tout cas l'offre d'un couch pour quelques jours, le cas échéant. C'est rassurant. Autre stress, c'est surtout la question de l'après. Parce qu'après trois mois de stage, il faut voir les choses en face, ce sera sans doute retour à la case Belgique et recherche d'emploi. Pas folichon tout ça...d'autant qu'il faudra sûrement gérer à nouveau la déprime post-retour. Bien sûr, une fois là-bas, si j'en ai l'occasion/le temps, je me démenerais pour essayer de décrocher un job...mais la situation économique étant pire qu'en Espagne, faudrait pas trop se leurrer non plus...même si je parle trois langues.
Quant à Lima, je me tracasse moins pour la question logement...Etant donné qu'on a droit à une indemnité d'installation, je me dis qu'au pire quelques jours dans une auberge de jeunesse, c'est du domaine du possible. Non? Le plus gros stress, c'est quand même un an dans un environnement culturel et social complètement différent (déjà, l'Espagne ça a pas toujours été facile, alors le Pérou...). La question des relations sociales aussi. De vivre un an sans visites de la famille/amis restés en Belgique. Ben vui, mes neuf mois de SVE, j'ai reçu la visite de mes parents, de ma marraine et je suis rentrée une dizaine de jours en Belgique. Là, je pense que les retours et les visites, je peux oublier...
Mais bon... le big avantage de Lima, c'est quand même un an sans se tracasser de questions de boulot/argent. Et une expérience en béton pour le CV... Son gros désavantage c'est le flou quand à la date du verdict. Pour le 31 au plus tard, si c'est positif. Jusqu'au 8 janvier si c'est négatif. Sans doute pour pallier la possibilité de refus des candidats. Sauf que moi ça m'arrange pas, vu que je suis sensée commencer mon stage à Madrid le 11 janvier et qu'il faudrait arriver une tite semaine avant pour les problèmes d'appart' et de répérages trajets. Et pourquoi, j'ai deux projets comme ça si proche ? Pcq la sélection de l'ONU a commencée en septembre et que raisonnablement je pensais savoir quoi d'ici la mi-décembre au plus tard. Perdu, Mariposa. Et que Madrid, c'est un stage qu'on m'a refusé pour 2009, puis accepté pour 2010 et que j'allais pas pos-poser à nouveau en l'attente d'une possible bonne nouvelle de l'ONU. Je peux pas non plus constamment attendre telle ou telle date butoir pour avancer dans ma vie, non ?!
Bon, et maintenant que j'ai bien gambergé, y a plus qu'à attendre le verdict...pour le 31 au plus tard, si c'est positif (quoique si c'est positif, ça arrivera sans doute un peu avant...j'espère!).
* Et cette fois, je ne vous fait pas l'affront de le traduire ;)