Mes grands-parents
J'ai la très grande chance, du haut de mes 25 ans, d'avoir encore mes 4 grands-parents.Etant l'aînée de mes soeurs, je suis aussi celle qui a le plus profiter de leur présence. En effet, alors que moi j'ai des souvenirs de journée à la mer ou à la foire avec mes grands-parents paternels, de weekends passés chez eux, pour Choupette, mes grands-parents paternels, ça lui évoque sans doute deux vieux, sans plus.
Constat qui est d'autant plus difficile aujourd'hui, alors que ma grand-mère paternelle ne va pas bien du tout. Depuis quelques mois, son état s'est dégradé. Alzheimer. Ce n'est encore sans doute que le début, mais on approche tout doucement du moment où il nous faudra baisser les bras et la confier à d'autres. Aujourd'hui, elle est souvent absente dans les conversations. Alors qu'avant elle y prenait part activement. Pas du tout du genre à se laisser marcher sur les pieds ma grand-mère.
D'ailleurs, elle donnait l'impression de mener mon grand-père à la baguette, tambour battant. Constamment ils se chamaillaient. Pour des broutilles. Mais aujourd'hui, comme mon grand-père s'énerve parce qu'elle n'avance pas assez vite à son goût, parfois, elle perd pied et fond en larmes. Quelques fois encore elle lui répond. Presque comme avant.
ça ne fait encore que très peu de temps que mon grand-père commence à accepter son état. Il a longtemps refuser les aides qu'on lui proposait. Une infirmière pour aider ma grand-mère à se laver et s'habiller, une aide pour la maison,... A la fois pour garder une certaine indépendance, que personne ne vienne se mêler de ses affaires et peut-être aussi parce qu'il pensait pouvoir faire face seul. Et là tout doucement, il a accepté ses aides. Ses coups de fil aussi sont différents...il y a peu on sentait encore l'énervement. Là, c'est peut-être l'angoisse, le fait qu'il soit à bout de la surveiller toute la journée, la solitude qui pointe peu à peu.
Depuis un petit mois, à chaque coup de fil, quand leur numéro s'affiche, on s'attend au pire. Il faut dire qu'en plus de l'Alzheimer de ma grand-mère, mon grand-père s'obstine à sortir manger dehors, poussant parfois même jusqu'au Luxembourg alors que sa vue et sa conduite ne sont plus si bonnes...
Et on continue à compter les points. Les choses qu'elle arrive encore à faire. Jouer aux cartes et engueuler mon père quand il triche. Et celles qu'elle ne sait plus., comme savoir quel jour on est.
Mais tant qu'elle est encore là, tant que l'on peut encore profiter de tous ses bons côtés...
Constat qui est d'autant plus difficile aujourd'hui, alors que ma grand-mère paternelle ne va pas bien du tout. Depuis quelques mois, son état s'est dégradé. Alzheimer. Ce n'est encore sans doute que le début, mais on approche tout doucement du moment où il nous faudra baisser les bras et la confier à d'autres. Aujourd'hui, elle est souvent absente dans les conversations. Alors qu'avant elle y prenait part activement. Pas du tout du genre à se laisser marcher sur les pieds ma grand-mère.
D'ailleurs, elle donnait l'impression de mener mon grand-père à la baguette, tambour battant. Constamment ils se chamaillaient. Pour des broutilles. Mais aujourd'hui, comme mon grand-père s'énerve parce qu'elle n'avance pas assez vite à son goût, parfois, elle perd pied et fond en larmes. Quelques fois encore elle lui répond. Presque comme avant.
ça ne fait encore que très peu de temps que mon grand-père commence à accepter son état. Il a longtemps refuser les aides qu'on lui proposait. Une infirmière pour aider ma grand-mère à se laver et s'habiller, une aide pour la maison,... A la fois pour garder une certaine indépendance, que personne ne vienne se mêler de ses affaires et peut-être aussi parce qu'il pensait pouvoir faire face seul. Et là tout doucement, il a accepté ses aides. Ses coups de fil aussi sont différents...il y a peu on sentait encore l'énervement. Là, c'est peut-être l'angoisse, le fait qu'il soit à bout de la surveiller toute la journée, la solitude qui pointe peu à peu.
Depuis un petit mois, à chaque coup de fil, quand leur numéro s'affiche, on s'attend au pire. Il faut dire qu'en plus de l'Alzheimer de ma grand-mère, mon grand-père s'obstine à sortir manger dehors, poussant parfois même jusqu'au Luxembourg alors que sa vue et sa conduite ne sont plus si bonnes...
Et on continue à compter les points. Les choses qu'elle arrive encore à faire. Jouer aux cartes et engueuler mon père quand il triche. Et celles qu'elle ne sait plus., comme savoir quel jour on est.
Mais tant qu'elle est encore là, tant que l'on peut encore profiter de tous ses bons côtés...